La Poste de demain avec Sunrise

Je suis déjà en nage quand Mischa Schori démarre son véhicule électrique et s’élance, telle une flèche silencieuse, en direction de Bethlehem. Pour accompagner un facteur en tournée, il faut pouvoir tenir le rythme. Quand j’arrive à vélo à la première adresse, Mischa a déjà glissé la moitié de son paquet de courrier dans les boîtes aux lettres.

En 2024, 97,4% de toutes les lettres en courrier A sont distribuées à temps. Pour le courrier B, ce chiffre atteint même 99,1%. Cette quasi-perfection, on la doit à des collaborateurs et collaboratrices consciencieux comme Mischa qui, chaque jour, créent des liens entre les gens à travers la Suisse.

D’ici la fin de son service, Mischa aura desservi 1164 boîtes aux lettres. Les envois qu’il a récupérés tôt ce matin au centre de distribution de Bümpliz ont été en partie prétriés à la machine, ce qui lui permet d’être très rapide. Chaque seconde, le jeune homme de 32 ans insère des lettres et des journaux dans les fentes des boîtes aux lettres. Adresses illisibles? Pas de problème: déchiffrer les gribouillages est l’un de ses nombreux talents.

1,56 milliard de lettres par an

Mischa transporte jusqu’à 150 kilos de courrier avec son tricycle électrique avec remorque. À mi-parcours, il recharge ses caisses dans un dépôt intermédiaire. On entend dire partout que les lettres sont en voie de disparition. Mais à voir la quantité de courrier que Mischa distribue chaque jour, la réalité semble bien différente. Aujourd’hui encore, La Poste Suisse distribue 1,56 milliard de lettres par an.

«Aura-t-on encore besoin de facteurs dans vingt ans? Probablement moins», dit Mischa qui ne souhaite pas trop y penser pour l’instant. «Je livrerai des colis, voilà tout.» Il enfourche son vélo, accélère, et descend dix mètres plus loin avec la même aisance.

Une chose est claire, La Poste ne manquera pas de travail de sitôt. Avec l'essor du commerce en ligne, La Poste s'attend à une augmentation du volume de colis à long terme.

Quand je lui demande s’il a des adresses favorites, Mischa esquisse un sourire. «Bien sûr qu’il y en a que je préfère, et d’autres où je vais un peu à reculons», dit-il, comme celles où des chiens agressifs lui réservent un accueil désagréable. Il apprécie par-dessus tout les endroits où les gens l’accueillent chaleureusement en lui disant «C’est chouette de te revoir, ça faisait longtemps!». Cette reconnaissance, c’est ce qui motive Mischa et c’est la raison pour laquelle il a choisi ce métier il y a déjà seize ans. «J’apprécie vraiment beaucoup le contact avec les client-e-s.»

«Les Bernoises et les Bernois, jeunes et moins jeunes, me font part de leurs préoccupations». Il y a aussi pas mal de personnes seules, qui sont contentes de pouvoir discuter un peu. «Je prends volontiers le temps, surtout si je sais que je pourrai le rattraper un peu plus tard.»

Il lui arrive aussi de répondre spontanément à des questions qui sortent un peu du cadre de son travail. On lui demande, par exemple, parfois combien coûte un envoi. Il sort alors son mobile, jette rapidement un œil et répond. C’est le genre de petit geste qui compte. Mischa serait aussi très compétent derrière un guichet postal.

Il faut dire que le téléphone mobile facilite grandement le travail des facteurs: il fonctionne comme un scanner pour les lettres recommandées et les colis, et précise également si le paquet doit être déposé devant la porte, dans la cage d’escalier ou caché dans l’abri de jardin. «Pour rien au monde, je ne reviendrais à l’époque d’avant, quand nous n’étions pas encore connectés à Internet. Cet appareil a considérablement facilité notre travail de livraison», explique Mischa.

Solution mobile sur mesure de Sunrise Business

Pour garantir le bon fonctionnement de cette assistance numérique, tant au cœur des villes que dans les zones rurales, La Poste s’appuie sur une solution mobile sur mesure proposée par Sunrise Business. Environ 46 000 abonnements mobiles sont activés, spécialement adaptés aux scanners, tablettes, véhicules, stations MyPost24 et même au WiFi gratuit des cars postaux dans tout le pays. Cinq modèles d’abonnement spécifiques assurent un fonctionnement optimal grâce au roaming intégré, même dans les zones frontalières. Et avec Business Indoor Coverage, la réception est parfaite même à l’intérieur des bâtiments. C’est par exemple le cas du centre de tri de Härkingen, où plus de 125 000 colis et plusieurs millions de lettres transitent chaque jour sur les tapis roulants et les machines de tri.

La transformation numérique joue également un rôle important dans les processus de livraison, explique Nicole Schnittfeld, membre de la direction des services logistiques et des opérations de La Poste Suisse: «Aujourd’hui, grâce au scanner mobile, nos factrices et facteurs bénéficient d’une connexion en temps réel à tous les systèmes essentiels. Cela permet de gagner du temps, de proposer de nouvelles offres à notre clientèle et d’optimiser l’efficacité de la livraison dans son ensemble.»

«Notre personnel a besoin d’une connexion rapide et fiable, tant dans les zones urbaines que dans les régions les plus isolées», explique Nicole Schnittfeld.

Des retours comme celui-ci sont évidemment très appréciés par Thorsten Haeser, CBO de Sunrise. Il se dit fier de «pouvoir façonner l’avenir et accompagner la transformation numérique depuis maintenant dix ans, en tant que fournisseur de services complets, aux côtés d’un partenaire aussi emblématique que La Poste Suisse. Ce partenariat repose en grande partie sur une relation client très personnelle, ainsi que sur notre infrastructure stable et tournée vers l’avenir», conclut-il.

Ce service est rendu possible grâce au réseau mobile primé de Sunrise, qui offre la meilleure téléphonie mobile, la connexion de données la plus fiable et le plus grand réseau 5G de Suisse. Sunrise et La Poste Suisse forment une équipe solide, portée par une même ambition: la vitesse.

Et cela nous ramène à Mischa. Il est déjà une maison plus loin, et dépose un colis devant l’entrée, sans sonner. Il sait que le destinataire travaille fréquemment de nuit et préfère éviter d’être réveillé pendant la journée par une double sonnerie. Cette information ne se trouve dans aucun système, mais bien dans la tête de Mischa.

Comme quoi, même aujourd’hui, une distribution efficace ne repose pas uniquement sur la technologie.